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Notre liberté en voie de disparition ?

Salvagnac, le jeudi 28 septembre 2023

Aller et venir librement, écrire et parler librement

Rien ne va plus mais tout va bien : le carton pour les uns, le bois précieux pour les autres. La planète est en danger bonnes gens, vous devez la sauver ! Cette phrase n’a pas de sens mais ce n’est pas un problème à l’époque où l’anglais commercial et le langage sms prennent le dessus sur la pensée et sur la connaissance. Qui peut croire que la « transition énergétique », qui avance à petits pas pour un quart de la population mondiale, fera renaître la biodiversité et éliminera les dégâts en cours ? Qui peut croire que la Chine, l’Inde ou le Brésil, vont stopper leur croissance « fossile » pour la décroissance « verte » ?

Vous voulez améliorer votre qualité de vie ? Alors, agissez d’abord par vous-mêmes. Pourquoi s’agglutiner en ville contre un meilleur salaire si la qualité de vie est médiocre et que les besoins en argent sont plus grands qu’à la campagne ? Répartissons-nous et relançons les échanges locaux à taille humaine ! C’est une utopie ? Sans doute, mais il n’y a pas d’autre solution, sinon, les générations futures mangeront de la viande cellulaire et disposeront de « tickets de rationnement » pour leur consommation de chaque jour.

L’enjeu n’est pas de sauver la planète, il est ailleurs.

La diversion écologique (et sécuritaire) permet aux pouvoirs (de la politique et de l’argent), peu à peu, d’entrer dans notre vie au travers des « pass » : après celui « anti-virus », on aura droit à celui « anti-carbone », ce qui limitera nos déplacements, à moins d’avoir de l’argent pour acheter des crédits (!!!). La politique anti-virus a décimé les endroits privés de rencontre (cafés, restaurants, hôtels), le marché européen de l’électricité finit le boulot et tue les artisans boulangers, les multinationales n’ont qu’à se baisser pour récupérer les parts de marché, les indépendants et leur savoir-faire disparaissent dans l’indifférence générale. Qu’en sera-t-il des effets secondaires de la lutte contre le carbone ?

Google remplace notre pensée et stocke nos connaissances, des entités privées opaques décident de ce qui est vrai et de ce qui est faux sur les réseaux. Ces réseaux, une autre façon d’enfermer les gens dans une petite boîte virtuelle. Le pire, c’est qu’ils y vont d’eux-mêmes. Quant aux médias aux mains de quelques oligarques subventionnés par l’état, ils servent tous la même soupe. Résultat ? Donner son avis avec un cheminement et des arguments devient quasiment impossible : c’est blanc ou c’est noir, c’est réglé en 2 minutes et point final. Les insultes fusent, la réflexion n’existe pas, et ce n’est pas l’instruction publique qui y changera quelque chose avec une école en plein délabrement … et des parents dans leur petite boîte. Vivre au milieu d’un troupeau de moutons va devenir difficile pour les résistants, ceux qui veulent d’abord sauver le vivant, être humain compris, et qui savent très bien où nous mèneront les nouvelles technologies si on continue à les utiliser comme ça : vers le monde de Georges Orwell.

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