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Un premier dimanche 2015 studieux, c’est dans notre intérêt !

Puycelsi, le dimanche 4 janvier 2014

8h52

UN TEXTE A TELECHARGER POUR CE PREMIER DIMANCHE 2015, ET A LIRE !

C’est une sorte de travail qui vous attend pour ce premier dimanche de l’année, un travail de meilleure compréhension du capitalisme, si ce n’est toutefois déjà fait ! La détente du dimanche porte donc mal son nom aujourd’hui, mais j’ai tellement envie que le tout le monde comprenne le rôle de l’intérêt dans notre système, que lorsque j’ai lu ce texte au réveil, je me suis dit qu’il méritait une page complète et non un petit paragraphe dans l’article de demain soir par exemple.

Vous allez donc, si ce sujet vous intéresse, cliquer sur ce lien et télécharger le PDF (en haut à droite du document, en cliquant sur les deux petites flèches noires) s’intitulant « C’est dans votre intérêt ».

Loin de moi l’idée de vous faire changer d’opinion sur notre système si vous le trouvez efficient, mais seulement de vous faire constater qu’il ne fonctionnera plus très longtemps dans la sérénité, en raison de l’accumulation inquiétante de la dette et de ses intérêts associés, ce qui produit une augmentation importante des inégalités doublée d’une destruction bien trop rapide des richesses naturelles non renouvelables de la planète. On estime que la somme des intérêts représente aujourd’hui entre 30 et 40% du prix d’un produit, oui, vous avez bien lu. Ce petit pourcentage supplémentaire rendu au créancier en plus de son capital est pourtant admis comme une évidence par tous, sa légitimité n’est jamais remise en cause. Il n’en est pas moins le moteur de la crise que nous vivons, la crise du « toujours + » …

Je ne sais pas où va notre société d’hyper-consommation si ce n’est dans le mur, mais il me semble que la solution réside dans le comportement personnel et le niveau de responsabilité de chacun : sans retourner vivre dans la caverne avec des lampes à huile pour protéger la planète, je crois qu’un peu plus de culture rendrait les gens moins réceptifs aux soit-disant bienfaits de la mondialisation (le cycle infernal du mérite au travail qui permet de gagner de l’argent et de satisfaire ses envies, celles que nous dictent les multinationales via la publicité). On peut très bien consommer mieux et avec modération, réfléchir à qui l’on va donner son argent, et refuser d’engraisser certains monopoles qui finiront par rendre notre vie inintéressante au possible (la standardisation). C’est donc à chacun d’entre-nous de se positionner d’un côté ou de l’autre de la barrière de cette mondialisation et de ce capitalisme qui veut toujours aller plus vite, mais pourquoi faire si ce n’est tout s’accaparer pour ensuite nous le vendre ou mieux, nous le louer via l’abonnement mensuel ?

Quand je dis que je n’ai plus de téléphone portable depuis 2002, on me regarde souvent comme une bête curieuse : j’en ai l’utilité une ou deux fois par an et encore, je consomme en fonction de mes besoins !

Quand je dis que j’ai un I-Mac et trois PC, on me regarde souvent avec des yeux ronds : je fais de la musique avec mon MAC et mes PC tournent de 6h30 à 22h30 pour le suivi des marchés financiers et du blog NT, c’est l’essentiel de ma vie, je consomme en fonction de mes besoins !

Quand je dis que je préfère donner une retraite complémentaire au paysan à qui je loue la cabane NT au fin fond du Tarn, que de payer des intérêts sur 25 ou 30 ans à mon banquier, on me prend souvent pour un fou : pourtant, ma façon de vivre est bien plus humaniste que celle de celui qui décide de payer son bien 3 ou 4 fois le prix qu’il vaut en participant à la concentration des richesses (car contrairement à mon propriétaire qui doit avoir deux biens à louer et une retraite de 700 euros, le banquier, lui, prête avec un levier de plus de 10 sur ses fonds propres, par conséquent à des milliers de personnes en même temps). La motivation de l’emprunteur est qu’à la fin, il possède quelque chose (il ne calcule pas son prix réel d’acquisition), la mienne est seulement de jouir de ce même bien contre une somme d’argent. Je me rends libre de toute propriété et de toutes les contraintes qui y sont associées, c’est un choix du présent sans aucun calcul sur l’avenir : une sorte d’aventure au quotidien. Je ne dis pas que c’est mieux, je dis juste que c’est ma façon de voir les choses : le temps passe vite, et j’en ai besoin pour mes créations, pas pour bricoler dans « ma maison » !

Enfin, quand je dis que tous les dimanches vers 8h30/9h00, je vais faire mon plein de victuailles au marché, on fait semblant de trouver ça normal alors que la conduite du caddy, chaque samedi, doit être le sport le plus pratiqué dans le pays (avec celui de la TV et de ses écrans de pub, et du smart-phone bien-sûr), pour la grande joie des multinationales et de leurs franchisés, qui accumulent et tuent la concurrence, celle que j’essaierai de faire survivre tant que j’en serai physiquement capable, celle du non-standardisé, du savoir-faire et du bon goût ! Il est d’ailleurs temps d’y aller !

Bon dimanche et à demain matin pour de nouvelles aventures boursières !

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