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Peut-on encore se soustraire à l’industrie agro-alimentaire ?

Puycelsi, le dimanche 24 mai 2015

8h30

OUI, ON PEUT !

Des animaux élevés en batteries, shootés aux antibiotiques, qui souffrent toute leur vie avant d’être mangés, et dont les déjections polluent les nappes phréatiques tellement ils sont nombreux et entassés les uns sur les autres : cela donne de la viande d’une qualité médiocre pour des consommateurs tout aussi médiocres dans leurs choix.

Qu’on ne m’oppose pas l’argument du prix : on stoppe certaines dépenses inutiles (Mac Do ? Conserves ? Surgelés ? Jouets et autres objets qui ne servent plus au bout d’une semaine ? Sodas, coca caca ? etc), on ne met plus rien à la poubelle car on achète selon ses besoins et non selon la promo. Alors on se rend compte qu’on peut bien manger sans y laisser sa paye et en plus, y prendre un maximum de plaisir, autant dans la préparation que dans la dégustation.

Qu’on ne m’oppose pas l’argument du temps : on en trouve toujours pour faire des choses futiles et inutiles (ex : regarder une émission pour neuneus à la TV, qu’il s’agisse d’un jeu débile, d’une série US toute pourrie, ou du dernier épisode de « Plus belle la vie »), alors on peut aussi en trouver pour une chose plus qu’utile, conserver le vrai goût des choses et préserver l’environnement en détresse, et donc l’avenir de nos enfants. Comme je suis excessif et parce qu’il faut marquer les esprits, je dirais que ceux qui poussent le caddie chaque semaine dans les allées de la mondialisation sans jamais rien consommer en « circuit court » sont les fossoyeurs de la planète, et donc de leurs descendants.

Les grandes entreprises du secteur de l’alimentation assurent que l’élevage industriel intensif est la meilleure solution pour nourrir des humains de plus en plus nombreux. Quel mensonge ! Je crois que ces gens veulent plutôt dire que c’est un bon moyen de s’en mettre plein les poches, quant aux innombrables effets pervers provoqués par ce développement irraisonné, ils s’en foutent comme de l’An 40.

Soucieux de contrer ces « bientôt monopoles » de la malbouffe et du non-respect du vivant, je ne me nourris plus que chez des producteurs locaux depuis une quinzaine d’années (et j’aurais du le faire plus tôt), voire chez des particuliers qui élèvent eux-même des animaux pour les manger, mais en les respectant. Un jour, je serai peut-être végétalien ou végétarien, mais pour l’instant, je me vois mal me passer de protéines animales.

Deux copains élèvent quelques volailles « à la maison » (et l’un d’entre-eux me vend même quelques poulets deux fois par an, en quantités malheureusement limitées) : je me suis dit que ce serait un sujet parfait pour continuer à faire passer mon message du dimanche matin. Aujourd’hui, il sera question de la famille Canard, avec une mère qui a eu onze enfants, une équipe de foot en une seule fois 🙂

Je crois que les images qui vont suivre vont vous plaire, c’est tellement mignon ! Mais une fois que vous les aurez vues, la première ou le premier que je vois acheter son canard ou son poulet dans un hypermarché de la malbouffe sera interdit de séjour chez NT, on est d’accord ?

Entraînement dans le petit bassin

Entraînement dans le petit bassin

Rassemblement avant le départ vers le grand bassin

Rassemblement avant le départ vers le grand bassin

En route !

En route !

Tout le monde est prêt ?

Tout le monde est prêt pour le grand saut ?

Et voilà !

Et voilà !

Collés à maman, la traversée de l'atlantique !

Collés à maman, la traversée de l’atlantique !

Prochain RDV demain avant 9h00 pour de nouvelles aventures boursières.

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