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Un dimanche loin du virtuel !

14H15

Le bois, la tomate bizarre et le jurançon

Préparation de la semaine prochaine : cliquez ICI

Avant d'attaquer ces petits riens qui se nomment les choses de la vie réelle, je tenais à évoquer cette enquête, montrant que nous ne sommes pas dupes !

La multinationale et sa langue de bois : les français, quoique dociles, ne sont pas dupes ! la confiance dans la "vérité" du dialogue des grandes entreprises française est à zéro ou presque. A force de tirer sur la corde de la manipulation et de la communication "langue de bois", les grands groupes pourraient avoir quelques difficultés dans l'avenir, à force d'exploiter de manière militaire leurs employés, tout comme le montre l'exemple venant d'en haut, me direz-vous : l'inflexibilité des dirigeants politiques face à la forme de la réforme des retraites donne le ton sur le rapport de force entre gouvernants et peuple. nous évoluons sur le même schéma dans les entreprises 'je peux en parler, mon épouse travaille dans une multinationale de 40.000 employés (non cotée et allemande, deux moindres maux !). On s'approche de la caserne, de l'embrigadement, de la pensée unique – comme évoqué hier, chacun court après sa petite commission, du gratte-papier aux gratte-ciels des hauts dirigeants, le même objectif : augmenter sa commission et rien d'autre.
Les intellectuels ne sont plus écoutés du tout, les opposants se voyant opposer des foules de consommateurs aveugles et aveuglées : elles ne voient pas leur état évoluer vers l'esclavage moderne, cette évolution est cachée derrière le désir de posséder des biens matériels. L'hyper-communication est le relais de ce raisonnement totalement faux : ambition sociale = argent = bonheur.

Budget du bonheur : à la portée de tous 

SE CHAUFFER AU BOIS, un petit bonheur à la portée de tous, mais il faut habiter ailleurs que dans une cage à poules

La vraie vie (donc le début du bonheur), c'est utiliser la nature "en direct" sans la détruire et en évitant au mieux les transformations industrielles, qui engraissent des intermédiaires qui contribuent à la sur-consommation. Tout le monde sait qu'un espace naturel bien entretenu, suffit à produire régulièrement les matières indispensables à l'essentiel – bien évidemment, si tous les parisiens décidaient de venir habiter dans le Tarn, il y aurait déséquilibre et je serais obligé de fuir vers un nouvel espace exploitable, et ce n'est pas ce qui manque, puisque tous les moutons sont regroupées dans les bergeries géantes qu'on appelle les villes !
Chez nous, il y a des bois, gérés intelligemment, c'est une ressource durable qui se régénère tous les 15/20 ans : ils fournissent à la plupart des habitants du coin de quoi se chauffer durant l'hiver. Et la chaleur d'un poële ou d'un insert, procure un confort nettement supérieur aux autres systèmes de chauffage domestique : plus agréble que ça, y'a pas !

Cette semaine fut chargée, avec la livraison du bois de chauffage pour l'année : 8 stères pour 500E, soit un budget de 41,66E par mois – comme les salaires stagnent en argent constant depuis une trentaine d'années, la première chose à faire est de réduire les charges courantes. 41.66E par mois pour 6 mois de saison fraîche ou froide, avec de la marge : en effet, cette quantité me permettrait de chauffer à 24/25 degrés durant tout l'hiver (le foyer meurre tous les soirs vers minuit et, tant que la température extérieure ne descend pas sous le zéro, il fait encore 18/19 degrés à 7h30 !).

Quelques bûches de chêne au soleil levant d'un dimanche d'automne : je range l'énorme livraison par petits tas, en voici un !

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LES VENDANGES AVEC LES POTES, un petit bonheur à la portée de tous, mais il faut habiter ailleurs que dans une cage à poules

Norbert et Jean-Yves sont des exploitants agricoles, éleveurs de poulets "bio", qui possèdent quelques vignes qu'ils utilisent principalement pour la consommation personnelle de la famille et des amis : chaque année, les vendanges réunissent les copains et leurs familles, et tout le monde s'y colle – résultat : des bons moments, le travail devient bonheur avec une grande tablée à la fin. Budget : essence pour faire 20 kilomètres, et repas offert !

Le cépage de jurançon qui ne verra jamais les rayons de chez Leclerc ou Carrefour

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LE POTAGER FOURNIT DES DELICES, un petit bonheur à la portée de tous, mais il faut habiter ailleurs que dans une cage à poules

En cette fin du mois de septembre, le potager va donner sa dernière récolte : elle sera effectuée dans le courant de la semaine prochaine, vu que le climat permet encore de laisser les fruits et les légumes sur pieds. En attendant les photos de cette dernière cueillette 2010, je tenais à publier cette image en forme de duo de tomates : l'une est bien régulière, tandis que sa voisine provoque immédiatement l'hilarité, tant on peut imaginer de choses avec ses formes et ses cicatrices !
Le potager procure des petits bonheurs tout au long de la saison estivale : une vie sans bonnes surprises, c'est ennuyeux – avec le potager, vous vous nourrissez mieux avec la qualité en plus, mais vous avez également droit à de nombreuses surprises, qui viennent agrémenter cette "vie du potager", à priori inintéressante pour beaucoup …

Budget annuel potager : 150E tout compris, soit 12.50E par mois, amortis largement, c'est même l'opulence – il y a du travail, mais de belles récompenses et un budget légumes en baisse – "travailler plus pour manger mieux" —> la cure de tomates va se terminer dans une quinzaines de jours, les patates et les pâtes vont revenir plus régulièrement sur la table durant l'hiver 🙂

Votre imagination vous donnera le nom de cette tomate biscornue !

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PREMIER ANNIVERSAIRE DE LA CASE-DON vendredi prochain : il manquait 384E le jour de "l'appel aux 6.000E" – merci aux deux personnes qui ont soutenu le site entre-temps (110E de dons) – il ne manque plus que 274E pour atteindre la moyenne de 500E mensuels, soit environ 3.500E nets de tous frais et charges-impôts dans la caisse des dons, planquée à la maison – je veille dessus comme le ferait Harpagon : rien n'est dépensé pour le moment, j'attends d'accumuler un budget conséquent pour vous faire une surprise (aux donateurs bien-sûr) !

Ces quelques exemples vous aideront sans doute à mieux évaluer ce que peut être le bonheur : pendant que vous cogitez, je vais reprendre le rangement du bois !

Prochain RDV demain matin avant l'ouverture, bon dimanche à tous.