Puycelsi, le dimanche 6 avril 2014, 14h30

La critique est facile, l’art est difficile

Cette fois, j’y suis.

Certes, je ne suis que numéro 9 sur une équipe municipale de 11, mais si l’on m’avait affirmé il y a quinze jours que je ferai partie des « élus », j’aurais eu du mal à le croire : en effet, il s’agit d’une sorte de miracle quand on sait que je vis en marge au milieu des bois et de mes machines, peu bavard autant que peu connu dans le village. En outre, rares sont ceux qui lisent mes écrits du dimanche à la gloire de la vie à la campagne et de Puycelsi.

C’est donc au service de ce merveilleux village que je me suis engagé pour six ans : comme je suis du genre à avoir « une idée par minute », j’essaierai de les trier et de proposer des projets durables et économiquement bénéficiaires, pour assoir notre future indépendance face à la mondialisation prédatrice.

En effet, les plus beaux endroits d’Europe (et du monde)  sont visés par le monstre capitaliste, qui est actuellement en train de s’acheter le Portugal et la Grèce en promotion, contre la mise en esclavage de ses habitants : le budget de la France ne se redressera pas demain (il continue à couler, et nous avec), et je crois indispensable de protéger les endroits où le bonheur s’impose à vous dès que vous y posez le pied.

Du haut du village, une photo que j’ai prise ce matin à 9h15 avant le premier conseil municipal, avec un zoom : oui, oui, c’est un peu comme dans la série « Heidi » ici, venez, et vous verrez que vous ressentirez d’un seul coup une force et une liberté que vous n’aviez plus connues depuis un moment …

Le même cliché, vue large, cherchez les moutons !

Prochain RDV demain avant l’ouverture.