DERNIERE MAJ SAMEDI 10/05/2010 : l'article de préparation de la semaine prochaine n'est pas terminé, publication avant ce soir au lieu de ce midi – dimanche, les actions et la détente-potager.

Point rapide sur ma stratégie pour la gestion du PEA

Assailli par quelques coups de téléphone, vu les circonstances exceptionnelles, l'article sera terminé avant dimanche soir – je n'ai pas eu le temps de travailler la sélection de valeurs et les prix maximum auxquels j'achèterai éventuellement, en fonction du contexte des prochains jours, prochaines semaines.

Rappel : je construis actuellement une base d'investissement de moyen-long terme, qui ne dépassera pas 30% du global tant que le marché ne sera pas entré dans une période de krach boursier établi —> en effet, le but est d'avoir une base à un prix que je juge "non déconnecté" de mes anticipations moyen-long terme, mais de tenir compte du fait qu'il pourrait y avoir de formidables promotions sur les grandes valeurs dans les semaines à venir, au moins pour le court terme —> de quoi se mettre à l'abri avec quelques allers-retours, et une nouvelle diversification choisie (et un maximum de 50/60% investis jusqu'aux 2500 points). Je raisonne donc au contraire de ce que doit faire un trader intraday, ou un investisseur actif : je cherche à acheter lorsque tout le monde vend : comme il est impossible d'anticiper le point bas, j'interviens par paliers —> le premier palier de baisse a été rapidement atteint, avec un gros signal baissier moyen terme —> on a pété le PP annuel en clôture (3450/3459) et les marchés américains ont confirmé ce soir (j'en parlerai demain, dans l'article habituel de préparation de la semaine prochaine). Bien évidemment, je suis conscient des risques : rester scotché un moment dans les bas-fonds (mais j'ai du cash pour faire du court terme si besoin), ou vivre une descente aux enfers progressive (1800 points par exemple) —> c'est pourquoi je marche sur des oeufs, et serai réactif à tout rebond intéressant, soit pour vendre partiellement des achats, soit pour travailler le BX4 – il faudrait vraiment un gros séïsme pour que je reprenne le trading sur actions, car la gestion du site, le trading, et d'autres priorités personnelles, ne m'en laisse plus le temps comme en 2006/2009.

Ce repli brutal change les données de départ : la dégradation pourrait durer un moment, je ne vais donc pas me précipiter, et attendre tranquillement d'autres "lâchers-prise", plus que probables en ce printemps que j'avais pressenti sombre, mais pas aussi rapidement ! Je vais raisonner "prix" et pas uniquement valeur de l'indice, même si c'est un gros repère lorsque l'on travaille sur les actions du CAC40 – rappelez-vous en 2008/2009, les plus bas des titres que j'avais achetés ne sont pas tous arrivés au soir du plus bas de mars 2009. J'accomplirai le travail de sélection ce week-end, car avec les replis des cours, certaines entreprises doivent être mises sous surveillance, la liste des valeurs sera donc modifiée : je pense notamment à Axa et BNP pour les financières, Arcelor pour l'acier – je vais aussi jeter un oeil à Technip, car je ne crois pas à une chute durable du prix du pétrole, une des vraies valeurs de cette économie par ailleurs par trop virtuelle, çà devrait changer dans les années à venir.

Le prochain niveau où je regarderai les prix des actions pour passer à 30-35% au lieu de 20 actuellement : 3200/3230 points (on y est presque, mon repère CFD touché hier soir, dans la folie meurtrière des tenanciers) et surtout 3000/2950 (point psychologique et S1 annuel) – si les prix rebondissaient directement sans toucher les 3000 points, avec une hausse jusqu'aux résistances dernièrement pulvérisées (3550 et 3700), je vendrai la moitié de mes titres Total au moins, en attendant une nouvelle vague de dégagements.

Pour finir, une image du PEA, quasiment flat au global, et en perte de moins de 1% sur investissement,  et 0.17% avec un CAC40 à 3400 points.

Prur (prix de revient unitaire réel) : prix d’achat augmenté du courtage et diminué des dividendes détachés + éventuellement des allers-retours court terme effectués – les dividendes ne sont pas réinvestis mais mis en réserve – cette méthode permet à l’investisseur moyen terme de connaître précisément où en est son retour sur investissement – selon le rythme de ses arbitrages ou allers-retours, l’investisseur aura, à un moment donné, un prix de revient réel à zéro (sauf faillite de l’entreprise) : alors, il sera titulaire d’un revenu réel régulier, une sorte de retraite – toujours intéressant pour l’avenir sombre sur ce plan, inéluctable.

N'oubliez pas le jeu réservé aux donateurs, pour les 4 ans d'existence du site, réponses au plus tard avant demain soir minuit, voir ICI la question et les prix.

Prochain RDV demain midi pour la suite, puis dimanche.
 
Le sens prioritaire reste la vente sur rebond pour les traders, comme indiqué depuis un moment – ne faites pas de confusion entre trading et investissement.