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Le miracle de la technologie

Dimanche 8 décembre 2013, 8h56

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Préparation de la semaine prochaine et de la séance de lundi


LA TECHNOLOGIE DU XXIEME SIECLE PEUT-ELLE NOUS LIBERER ?

L’overdose des robots peut conduire à l’enfermement du cerveau dans un espace de non-réflexion, de l’ignorance du monde réel qui nous entoure : les yeux rivés sur les divers écrans qui nous accompagnent partout, le temps manque pour tourner la tête, ne serait-ce que pour regarder l’autre, cet arbre ou cet enfant, cette feuille ou cet oiseau. Les livres se vendent de plus en plus mal, les gens se croisent sans se voir et communiquent par le langage SMS : la « i-génération » porte en elle notre future régression. Même si je n’ai rien contre les indiens d’Amérique, quand la langue devient comparable à des signaux de fumée, quand les livres sont brûlés sur l’autel de la virtualité simplifiée et du moment présent, on peut se dire que nous ne voguons pas vers le progrès, sauf technique (avec le chômage qui va avec). Pourtant, si nous savions nous libérer des 650 milliards de publicités déversées dans le monde chaque année, nous utiliserions les énormes possibilités de ces technologies pour notre propre bien-être, au lieu de nous auto-détruire dans l’ignorance, ou le refus d’affronter une réalité qui nous ennuie (c’est tellement simple de manger au drive en 10 minutes quand on est pressé par son travail et sa course au pognon pour acheter le dernier i-pad ou pouvoir changer de bagnole).

Ainsi, les générations qui ont eu la chance de vivre leur jeunesse hors de ce flot marketing où tout se vend et tout s’achète, sont peut-être passées au travers de la lobotomisation de masse organisée depuis le début des années 80 et surtout 90, avec la multiplication des sources de désinformations et des centres de profits déguisés en espaces d’intelligence et de libertés (les grandes surfaces et les zones commerciales géantes par exemple). Il y a aussi les éternels « 68tards », « hyppies », « écolos », « anars » et autres artistes, altermondialistes ou révolutionnaires dans l’âme, et quelques exceptions qui refusent de baigner dans ce système de standardisation globle. Bref, je ne généralise pas, mais il s’avère que la plus grande partie du monde est en train de céder au robot de la plus mauvaise manière qui soit, adoptant pour sienne la devise qu’il lui crache toute la journée : « consommez et possédez le plus possible, et vous serez heureux ».

Pourtant, je crois qu’ en choisissant d’utiliser ces technologies avec logique, elles seraient porteuses d’une future amélioration des choses : les réseaux ne sont pas réservés qu’aux adeptes de l’auto-destruction, on peut essayer de convaincre avec l’internet, on peut s’entraider et progresser tous ensemble vers un but commun et logique. C’est ce que j’essaie de faire tous les dimanches, pour promouvoir le bonheur de la vie dans la nature et inciter le lecteur à préserver la bonne bouffe (allez au marché !).

J’ai donc choisi l’email et l’ordinateur de bureau connecté à internet : cela me permet d’habiter cette petite maison en location, sans clôture ni voisin, au milieu de nulle part. La technologie permet des miracles, alors, pourquoi aurais-je un téléphone portable, une tablette ou que sais-je encore pour me réduire le temps compté dont je dispose ? Vivre en fonction de ses besoins et non en fonction de ce que vous dicte le marketing … votre voisin vous emmerde ? vous en avez marre des bouchons ? vous ne supportez plus l’air vicié du périphérique ou du RER ? Il suffit de vouloir changer d’air, quand on veut on peut, la preuve, NT s’écrit depuis août 2007 à partir d’une connexion de campagne – quand j’ouvre la porte, je sais que le bonheur, ce n’est pas de posséder le dernier i-phone, qui pourrait d’ailleurs penser le contraire ?

maison nt

C’est l’heure de partir au marché, bon dimanche à toutes et à tous, et à demain matin pour de nouvelles aventures boursières.