LA FRANCE, en attendant le mois de mars
Salvagnac, le dimanche 18 février 2024
Record du CAC40 (provisoire ?) 7801 points,
mais la France n’en va pas moins mal, les multinationales profitent du monde mais pas le peuple (voir les résultats de MICHELIN par exemple – ou TOTAL bien évidemment, des bénéfices qui auraient du rester publics, mais cela fait déjà plus de trente ans que l’état nous a vendus au privé – peu de français ont acheté des actions TOTAL, seule façon de continuer à profiter de ses investissements passés via ses impôts et taxes pour développer la filière nationale énergétique.
Alors j’ai écrit une petite chanson nostalgique – je vous copie-colle la description sous le lien YT, prochain RDV pour la bourse, début mars.
https://www.youtube.com/watch?v=0bxr2iXPe_w
Au début des années 70, la France avait une dette à zéro mais à partir de 1973 et du choc pétrolier, les finances se sont peu à peu dégradées et c’est logiquement que la société civile en a fait de même, le phénomène étant accéléré par une mondialisation à marche forcée, sans doutée née de la peur des « révolutionnaires de 68 », dont les têtes ont été achetées sans problème par le système.
Dans les années 80, la bascule a commencé : j’en sais quelque chose, j’ai failli en être la victime et passer 44 années à faire le pingouin en costard cravate et passer à côté de mon « humanité », tout cela contre du fric ! Programmé par mes études pour devenir un libéral standardisé petit bourgeois, je suis resté ce que j’étais à ma naissance : le fils d’une secrétaire et d’un ouvrier spécialisé dans l’industrie automobile, nés respectivement dans la Sarthe et le Mayenne au début des années 40, venus chercher en banlieue parisienne la réussite sociale, ce qu’ils d’ailleurs d’ailleurs obtenu rapidement.
Les trente glorieuses c’était quelque chose, on ne peut plus l’imaginer aujourd’hui !
Et puis, le profil de nos dirigeants politiques et hauts fonctionnaires a changé, le mélange des genres privé-public est peu à peu devenu la règle, encouragé par le fric facile, devenu l’objectif 1er de beaucoup trop d’humains.
Et la dette s’est creusée, alors « ils » ont commencé à vendre les bijoux de famille, à donner l’autorisation aux prédateurs de bouffer nos plus beaux fleurons industriels : ALCATEL THOMSON CEGETEL GEMALTO (les cartes à puce, c’est la France !), et qui se souvient encore de TOTAL ELF au début des années 90, et de PECHINEY UGINE KULHMANN, plus récemment LAFARGE, les turbines ALSTOM (merci Mr KRON, il est chez IMERYS maintenant !), les autoroutes, le massacre AREVA (je devrais dire le pillage), et j’en oublie des dizaines d’autres !
Le tertiaire n’a jamais fait la richesse d’un pays … c’est son industrie et ses brevets qui produisent de la valeur ajoutée, alors ADIEU LA FRANCE DE MON ENFANCE …
Cette chanson raconte ce que j’ai vu entre mes 6/7 ans et mes 16 ans (1970/80) et ce que je vois aujourd’hui, ce sont juste deux mondes différents, et je préférai largement celui d’avant, beaucoup plus simple !
LA FRANCE
Adieu la France de mon enfance,
Celle qui pense et qui avance.
Pas de pétrole, quelques idées,
Océan de créativité.
L’indépendance financière,
La maîtrise du nucléaire,
Résistance au voisin yankee,
Avec tact et diplomatie.
Même si ce n’était pas parfait,
On vivait bien en société.
Aujourd’hui, tout le monde se tait,
Comme si tout était oublié.
Maintenant on n’peut plus rien y faire,
L’édifice est tombé par terre,
Finalement ce que j’préfère
C’est la solitude et la terre.
Adieu la France de mon enfance,
Où tout le monde avait sa chance,
Savait lire, écrire et compter,
Base de la créativité.
L’indépendance de la pensée,
La maîtrise de tous les métiers.
Résistance devant l’interdit,
La France on la voulait grandie.
Même si ce n’était pas parfait,
On n’aurait pas imaginé,
Que quelques décennies après,
On ne pourrait plus se parler.
Maintenant tout ce que je peux faire,
C’est vivre heureux en solitaire.
Finalement, je tiens mon rêve,
Vaste campagne et des arpèges.
Finalement, je tiens mon rêve,
Vaste campagne et des arpèges.
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