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Le DOW sauve les 12000 (12096 +0.14%)

22H39

Pour les nouveaux arrivants, merci de lire l’historique et les objectifs de ce blog


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Points-clé valides pour la séance du mercredi 16 novembre 2011

PP 15.11.11

S3j

S2j

S1j

PPj

R1j

R2j

R3j

CAC40

2952

2991

3020

3059

3088

3127

3156

DOW-JONES

11846

11924

12010

12088

12174

12251

12337

Les points-clé journaliers des actions sont à consulter ICI

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TENDANCES ET OPTIONS POSSIBLES POUR DEMAIN


Le mercredi 16 novembre 2011 : indices des prix en octobre (14h30), production industrielle en octobre (15h15), stocks hebdomadaires de pétrole (16h30)


LE DOW REJOINT R1j* (12155/12160) EN SOIREE

* Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’indicateur-prix point-pivot, cliquez ICI


21h00 : 3075 CFD pour le CAC40 et 12135 pour le DOW après un plus haut à 12155.88 jusqu’à présent, le renversement en formation s’est finalement confirmé, les 12000 points n’ayant été violés qu’en pré-ouverture –> ambiance de contre-pied avec extrêmes très souvent hors-séance, c’est, je le répète, typique d’un marché de crise, fragile, sans réel intérêt marqué pour la hausse ou le repli, on dirait que tout cela fonctionne en vase clos, entre robots qui s’annihilent d’un jour sur l’autre, à tour de rôle … le gros support tient donc encore la route, ainsi que le « jeu du contre-pied ».


LE MAMMOUTH ECRASE TOUT SUR SON PASSAGE, LE LION RENTRE SES GRIFFES


Retour en 1996, le 8 février, jour de mon anniversaire ! Je signais ce jour-là un modeste contrat à durée indéterminée pour vendre des alarmes automobiles aux professionnels du grand-sud-ouest, dont les « clients Peugeot ». Un marché en pleine mutation depuis plusieurs années déjà, les grands groupes prenant les parts de marché à un secteur privé d’équipementiers en déconfiture structurelle … ainsi, je vendais ma liberté contre l’aventure du commercial opérant sur un territoire de plus de 20 départements, dans le grand-sud-ouest, les centres-auto, les électriciens, les magasins de Tuning et autres concessionnaires, mais aussi les restaurants sympas, les terrasses de la cote basque et les petits hôtels coquets du Périgord, mais rien ne dure toujours  …

L’actualité du jour (5000 personnes licenciées chez PSA) a rejoint ma pensée de cette époque, la fin d’une belle époque (je deviens vieux, hou la la:-) quand j’allais voir les concessionnaires Peugeot, département pièces détachées : ils achetaient à l’époque des wagons d’antivols (obligatoires), mais tout le monde savait que les modèles suivants allaient commencer à arriver antivol monté en usine directement – nous savions que les volumes chuteraient, donc nos commissions aussi. Je me souviens des échanges avec certains chefs d’atelier, je leur disais en gros : « Un jour, ce sera votre tour, il n’y aura plus rien à monter après la sortie d’usine, et plus rien à réparer manuellement non plus – vos compétences sont en phase de délocalisation, les miennes en voie de disparition ». En fait, on se marrait bien et je ne forçais pas le client, je concentrais mon effort sur ce qui restait de dynamique et de commissionné, puis, en 2002, je changeais de boutique après six belles années, c’était prévu, quand c’est fini, c’est fini …

Ainsi, je peux comprendre les gens qui sont tristes de perdre leur emploi, mais, me considérant comme un humain « normal campagnard gratuit », rien de plus, je pense que n’importe qui peut évaluer aujourd’hui s’il se tient du bon côté de la barrière ou pas, s’il est en situation précaire ou pasr – comme en trading, prévenir vaut mieux que guérir (le stop-loss) – une aide est évidemment nécessaire aux personnes ayant dépassé l’âge pour intéresser nos entreprises qui ne cherchent, pour la plupart, que le rendement immédiat, pressées qu’elles sont par l’austérité et par la gourmandise infinie de certains « propriétaires ». Je suis contre le mouvement de désindustrialisation qui frappe la France, je suis contre la mondialisation des marchands et non des hommes (le progrès, ce n’est pas pour tout le monde, bref !) – pour autant, je crois que si les gens vivaient dans la réalité plus que dans l’espoir, les grands groupes n’auraient pas autant de charrettes à organiser dans l’urgence – du côté de l’actionnaire majoritaire familial Peugeot, outre le fait qu’il bénéficie de régimes sociaux spéciaux, on peut comprendre cet acte même s’il n’est pas en faveur de l’emploi en France –> c’est ça, le Mammouth, la mondialisation, et dans cette industrie, il n’existe aucun autre choix : comme vous et moi, la famille ne souhaite pas payer la crise en abaissant son niveau de revenus, elle taille dans ce qui coûte le plus cher, sous peine de manquer de moyens futurs pour soutenir la concurrence accrue qui sévit dans les zones de forte croissance (les émergents), et qui se durcit dans la vieille Europe à croissance faible et à austérité forte. Comme tout le monde, nous sommes des éléments du système, multinationaux ou microscopiques comme NT, un seul employé, je ne peux virer personne lol Nous sommes finalement parfois dans le bon sens (internet, c’est le bon sens depuis quelques années, les énergies propres ou la nourriture bio aussi, etc), parfois dans le mauvais – c’est donc l’individu lui-même qui doit augmenter son niveau de responsabilité personnelle, c’est « le système américain ultra-libéral autoritaire » : on doit réagir sinon le système nous bouffe, c’est la jungle, je n’approuve pas, mais c’est vers cette réalité que nous nous dirigeons …

On nous raconte donc n’importe quoi : la France poursuit dans le sens de la désindustrialisation/délocalisation, poussée comme un fétu de paille par le pachyderme, chacun cherche à se sauver soi-même, c’est le propre de l’homme, et cela est décuplé en période de crise – ainsi, pour le marché, il en est de même : les banques affichent des pertes en Europe, et le secteur tremble aux Etats-Unis, mais le contre-pied boursier reste de rigueur, comme s’ « ils » avaient besoin d’une grande volatilité journalière pour gratter de l’argent frais, dans une sorte de course contre la montre avant Bâle III, avant d’autres réformes, avant de nouvelles échéances ou dégradations, les caisses sont si peu garnies et l’argent circule si mal.

Mais il est bon de revenir sur terre, dans la bonne vieille économie réelle, car c’est elle qui aura le dernier mot : si les peuples d’Europe refusaient encore plus d’austérité, commençaient à tout bloquer, que feraient les marchés ? Si les gens se mettaient à diminuer leur consommation, pas seulement par peur (pour mettre de côté en vue d’aggravation des problèmes) mais aussi de façon volontaire ? Comme l’Europe est le client de la Chine, nous sommes les clients de notre pouvoir, comme lui nous mettrons-nous à genoux devant notre obligé ? Quant à savoir ce que nous souhaiterions, c’est encore un autre débat et cela devient trop politique pour que je l’évoque ici.

La réalité, c’est qu’un esclave qui ne travaille pas, c’est des pertes pour tout le monde, surtout le contre-maître ! De cet équilibre précaire naîtra la prochaine crise ou le prochain rebond des marchés, qui anticipent des bénéfices d’entreprises à deux ou trois trimestres – à plus long terme, c’est également le comportement des fourmis qui déterminera les orientations du futur : les conditions d’une meilleure prise de conscience de ce que nous devons faire pour avancer au lieu de rester sur un système qui finira par s’écrouler « en vrai », vont peut-être se réunir en 2012/2013 – en attendant, les 12000 points tiennent sur le DOW, le pays qui a perdu son triple A, ce qui n’a rien changé —> le Maître est toujours juché sur son perchoir, balance des dollars à la foule des banquiers en délire, mais c’est toujours aussi bancal sur le fond …


PEA, ACTIONS MOYEN-LONG TERME


Ce soir, je vais faire un rapide tour d’horizon du CAC40 et identifier quelques valeurs que je n’inviterai pas à mon portefeuille jusqu’à nouvel avis, les raisons sont diverses et variées, mais la première consiste à éliminer les foyers de volatilité potentielle, afin de poursuivre le chemin lent mais régulier, de la marche du « père de famille » adoptée depuis janvier 2010 – je rappelle que je reste à 17% investis en attendant un sursaut éventuel au dessus des 3400 pour reprendre les allègements – j’aviserai pour un éventuel achat, uniquement à partir des 2895/2900 points (S1 mensuel de novembre).

Les titres qui n’existe pas encore pour moi, entre-parenthèse le cours maximum pour y toucher éventuellement – quand il n’y a pas de parenthèses, c’est que je reste à l’écart pour le moment quelque soit le tarif.

Première remarque : il n’y a que peu de « mauvaises valeurs » au sein du CAC40, puisque sa composition change au gré des échecs des uns et des prétentions des autres – rappelez-vous la présence de Thomson à plus de 80 euros ou encore du récent passage de Natixis, introduit à 21 euros et retiré à moins de 5 euros, on se demande qui s’est fait introduire, en réalité ! Le jeu consiste donc à éliminer les quelques foyers de perte potentielle importante, autant à court qu’à moyen terme, et de garder toujours à l’esprit, pour celles et ceux qui cherchent un revenu régulier (dividende), que ce dernier est variable par définition.

De cette réflexion de base en découle une autre : difficile de comparer les plus bas comme les plus hauts historiques

Seconde remarque en faveur des actions représentant des entreprises de taille respectable : on investit dans des multinationales déjà propriété de capitaux étrangers à 70% en moyenne, et réalisant également une part grandissante hors de nos frontières –> un moyen comme un autre d’échapper au contexte franco-français décrit avec le cas de Peugeot. En outre, la confiance perdue dans certains vecteurs d’investissement (les bons du Trésor des PIIGS par exemple) permet aux actions de profiter d’un regain d’attention de la part des investisseurs cherchant pour le moment à perdre le moins possible (corrigé de l’inflation, le rendement sur le bon allemand est négatif), donc A PROTEGER SON CAPITAL – c’est en temps de crise que les habitudes que nous n’aurions jamais du perdre reviennent sur le devant de la scène, parfois juste à temps, parfois trop tard … pour cette fois-ci, espérons que ce ne soit pas quelques années trop tard …

En fait, vous verrez que rien ne change sur le fond, par rapport aux analyses de janvier 2010 – à noter que certains titres ne sont pas assez travaillés pour que j’ose donner un avis, ainsi, tous ne seront pas cités – ce manque sera compensé lors de la mise en place de la partie gestion dynamique PEA, qui n’est pas lettre morte, on aura juste un an de retard … les aléas de la vie et des artisans du web …

1/ Le coeur de crise : à l’écart des bancaires, de la construction/immobilier et de l’automobile – des entreprises parfois solides, j’en ai même une pour le très long terme (Bouygues)

BNP

STE GENERALE

CREDIT AGRICOLE

AXA

UNIBAIL

LAFARGE

BOUYGUES (32.00E)

ST GOBAIN (35.00E)

PEUGEOT (12.00E)

RENAULT (15.00E)

2/ Les TMT historiquement en retard sur leur temps

FRANCE TELECOM

ALCATEL

Je surveille donc les mouvements sur Peugeot : demain, suite de « mes modestes avis », avec les valeurs de rendement à conserver, et les valeurs défensives, classées selon mes critères fondamentaux.


LE DOW SAUVE LES 12000, MAIS ECHOUE SUR LA ZONE R1j


21h50 : un nouveau plus haut a été réalisé dans la dernière heure (12165.01 soit 7 points de mieux que la R1j des 12158), mais la force du mouvement s’atténue au fil des minutes – le contre-pied théorique sur la clôture de Paris reste tout de même de taille : 25 points de plus au CFD pour le CAC40, soit 3074 points, un petit % qui ne manquera pas d’exciter les commentateurs demain matin : « Super, les 3000 c’est du solide » … imaginez si on remontait à 3700 pour Noël ? Ils se remettront à hurler que la crise de la dette et tout ça, c’est du passé – plutôt que de prévoir, lisons la réalité de la situation fondamentale de l’Europe, mesurons ensuite le risque associé à la période actuelle – enfin, regardons nos courbes pour opérer le Boss, surtout si on oeuvre en intraday, en posant des stops adéquats sans laisser trop de mou à l’Ogre, un Mammouth difficile à dompter 🙂


Exemple : imaginez le trader qui aurait gardé une vente réalisée à 3067 alors qu’on a réalisé un plus bas à 3030 par la suite ? On protège au moins une partie de ses gains, et si on veut se positionner sur une tendance plus « large » encore valide, c’est le stop au dessus du PPh du CAC40, (soit > 3120) qu’il faut accepter pour le vendeur … demain, si le Boss s’en retournait tester les 12020/25, alors, ce stop pourrait être ajusté – l’idéal, en intraday, est de ne jamais se laisser un gain se transformer en perte (j’évalue le premier niveau de gain à un support identifié, 3040 était S2j sur cet exemple, et premier objectif après rupture des 3075) et de ne jamais garder quoique ce soit pour le lendemain.


ANALYSE RAPIDE POINT-PIVOT POUR DEMAIN


22h05 : le DOW termine finalement sur la zone des 12100 points, ne validant pas de franchissement de la résistance 12160 –> clôture à 12096.16 (+0.14%).

12075 CFD vers 22h14, on repasse sous le PPj valide demain (12085/90, quasi-inchangé).


Analyse DOW : 12070 points CFD vers 22h30, le Boss ne tranche pas, on verra demain matin pour qualifier la tendance du jour – il y aura quelques statistiques dans l’après-midi, mais rien de majeur – la prédisposition est baissière mais était haussière à 22h00, hum hum …

On s’écartera de la lutte pour la prise du PPj, et il faudra franchir les 12170/75 pour valider la fin du rebond vers les 12190/12250 (on reviendrait dans la position de vendredi soir) – au contraire, sous les 12010 points validé sous le plus bas de ce jour (12001), objectif 1 vers les 11920/11960 – sous 11920, ce serait la zone des 11845/11875 qui serait visée.


Analyse CAC40 : 3055/60 PPj, c’est le cours actuel CFD – même approche que le DOW, avec des supports et résistances connus – 3020 et 2990/95 « en bas » et 3075/3090, voire 3100/3130 « en haut ».


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Projet musique : voici un lien sur lequel vous pourrez écouter six modestes compositions personnelles, merci pour vos retours critiques (redaction@nouveautrader.com) – une rubrique musique sera ouverte sur le site dans le courant du second semestre, pour compléter l’espace détente et satisfaire un objectif personnel de longue date.

Prochain RDV demain matin, en fonction des événements.