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Des remèdes anti-crise, il y en a !

Puycelsi (Tarn), le dimanche 28 avril 2013, 7h38


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IMAGE DU PEA AU 26.04.2013

PREPARATION DE LA SEMAINE PROCHAINE ET DE LA SEANCE DE DEMAIN


SE BATTRE AVEC PLAISIR CONTRE L’ARNAQUE DE L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE

Comme vous tous, je consomme des produits de l’industrie agro-alimentaire comme, par exemple, de l’eau en bouteille « OGEU » (produite dans les Pyrénées par une société française depuis 1880) ou de la bière Leffe (INBEV, côté au BEL20, là c’est l’industrie mondialisée), mais je dépense 80% de mon budget alimentaire chez des distributeurs de proximité (Vival, groupe Casino, par exemple) et des petits producteurs du marché quasiment tous les dimanches matin, mais pas seulement. J’achète aussi quelques poulets « de contrebande » élevés par un pote, je consomme des fruits et légumes de saison, je fais mon potager depuis plus de 8 ans maintenant, et houspille ma femme quand elle me ramène du Leclerc une barquette de fraises à la fin du mois de mars ou des tomates-cerises à la mi-avril (c’est pour le petit qu’elle me dit, « il adore » ! ah oui ? je lui réponds, c’est pour ça qu’en été, lorsque les arbustes du potagers en sont chargés, il les laisse pourrir si je ne m’en mêle pas ! L’homme est feinéant dès le premier jour de sa naissance, ce qui n’empêche pas d’apprendre à se faire mal pour avoir encore plus de plaisir ensuite). Face « aux critiques violentes de mes critiques de notre société », j’aime à répondre de façon immuable : on fait tous partie du système sauf à vivre comme au XIXème siècle, ce que je ne défends pas du tout ! Cela n’empêche pas de lutter contre le cannibalisme de l’industrie standardisée en adoptant des comportements de consommation dont le but est de protéger ce qui reste des vrais métiers de l’alimentaire pour : vivre plus longtemps en meilleure santé, manger des bonnes choses et y prendre plaisir (je ne vois pas l’intérêt gustatif de manger des carottes rapées en barquette ou du surimi, par exemple). Répartir ses achats pour éviter d’encourager les monopoles qui nous oppressent chaque jour un peu plus, je crois qu’on ne peut pas être contre, maintenant, il faut se bouger le cul pour y arriver, prendre du temps (qui n’est pas de l’argent, contrairement aux idées reçues – « prendre le temps de vivre », voilà l’essentiel : la graine de tomates met entre 3 et 4 mois à produire des fruits, mais quels fruits ! Qui n’a jamais goûté une tomate du potager ni un oeuf coque sorti du cul de la poule la veille, accompagné de fleur de sel de Ré, de mouillettes de pain frais garnies de beurre en baratte ne connait rien de la vie. 99% de la population détient l’investissement financier nécessaire, soit moins de 1E, pour accéder à ce plaisir simple (un pied de tomates 1.50 euro donc une tomate environ 0.10E, un oeuf 0.25E, une pincée de sel 0.02E, un morceau de pain frais 0.30E, 10 grammes de beurre 0.20E), par contre, je dois être proche de la vérité en disant qu’un seul % de cette même population prendra le temps de s’occuper de son pied de tomates, de se procurer de la fleur de sel (internet ou magasin spécialisé), de se lever tôt pour aller chez le boulanger indépendant le plus proche et au marché trouver du beurre en motte … quant à l’oeuf, soit il faut avoir un poulailler, soit connaître un pote qui en a un (c’est mon cas) … on peut d’ailleurs procéder de même pour la tomate … en fait, je voulais juste vous prouver que des millions de gens disposent de l’argent nécessaire pour se faire plaisir, mais ils sont aveuglés par ce que leur dicte de faire la matrice via le marketing, alors ils oublient de réfléchir au sens de la vie réelle et tombe dans le panneau du « bonheur matérialiste », qui est une chimère absolue. L’I-phone à 600 euros par exemple, c’est l’équivalent de 600 petits menus oeuf-tomate-mouillettes, de plus, l’Apple détruit la planète, le petit menu le contraire !

Il y a donc, à la campagne, les petits élevages privés, les potagers, les puits, les bois, qui nous procurent des menus avantages qui pourraient devenir « moins menus » si cette crise devaient s’amplifier grâce à l’incompétence historique des gouvernements irresponsables qui se succèdent à la tête de notre beau pays depuis plus de 40 ans. Nous le valons bien mais pas la France, elle est si belle …

Comme ce petit poussin de quinze jours, un poussin qui deviendra poule pondeuse et les oeufs ne seront pas vendus : ils viendront garnir la table d’une famille, les gallinacés consomment des déchets, ce qui diminue les ordures produites par le foyer ! Cette famille a donc des oeufs extra-frais gratuits chaque jour, pollue moins, et quand elle fait de la reproduction, elle peut émerveiller les jeunes enfants avec les poussins : quand on voit leurs yeux (aux enfants !!), on sait que c’est plutôt dans ce genre de moment qu’ils vivent vraiment leur vie, et non en regardant un dessin animé débile à la TV ou en jouant à la dernière version de Super Mario Kart.

poussin

poussin2

Prochain RDV demain avant l’ouverture pour de nouvelles aventures boursières !