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AVIS FONDAMENTAL SUR SODEXO

9h08


ANALYSE FONDAMENTALE RAPIDE DU TITRE SODEXO

Cours du titre lors de la réalisation de l’analyse : environ 54 euros


COMME AIR LIQUIDE ET ESSILOR, UNE BELLE VALEUR, MAIS QUI SE PAIE CHER


Sodexo n’appartient pas au CAC40, mais elle le mériterait largement (à la place de la daube Alcatel par exemple) : avec Casino et le sortant Suez Environnement, c’est la seule valeur susceptible de m’intéresser hors CAC40 pour l’instant.

Sodexo est le numéro un mondial de la restauration et des services aux entreprises : une société solide mais qui se paie beaucoup trop cher au vu de son niveau de résultat et de son endettement (ratio 100%), la taille ne fait pas tout (16 milliards d’euros de CA pour l’exercice 2010/2011).

2.9% de résultat net et 5.33% de marge opérationnelle, un dividende inférieur à 3% sur la base du cours actuel, et des clients qui pourraient avoir des difficultés à maintenir le volant d’affaires (collectivités locales en UE par exemple, mais aussi entreprises américaines qui rognent sur les budgets en cette période de crise).

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Je ne suis donc pas acheteur de l’entreprise que je juge trop onéreuse au regard des éléments cités plus haut, sauf fort repli en même temps qu’un trou d’air du marché en 2012 ou 2013 : la fourchette de prix maximum se situe à 30E/35E.


8h50 : comme dans presque 90% des cas, une clôture au plus haut à Paris donne un nouveau plus haut le lendemain (l’inverse est également vrai) – on s’apprête donc à ouvrir très au delà des 3055 points, vers 3085 points —> la zone de résistance commence pile sur ce niveau, et s’arrête vers 3125 points —> en cas de clôture au delà des 3130 points ce soir, on pourrait revoir 3200/3230 avant Noël, attention, ne vous amusez pas à vendre contre la manne des injections de cash indirectes organisées par la BCE.

On pourrait très bien vivre une reprise du style « QE 2009 » avec plusieurs mois de hausse avant le retour à la réalité : en bourse, c’est le timing qui est le plus difficile à régler, et se poser contre un mouvement, même spéculatif, peut entraîner de lourdes pertes … je me rappelle notamment avoir travaillé il y a quelques années, à la vente à découvert de Michelin à partir des 80 euros, et d’Air France à partir de 25 euros : la hausse qui s’est poursuivi a fini par me décourager, j’en étais sorti perdant d’environ 10% sur chaque ligne … un an et demi plus tard, les cours de ces deux valeurs m’auraient permis d’encaisser un bénéfice supérieur à 30% frais SRD déduits …


PEA : je reste donc le bec dans l’eau et me contente de conserver les 14.5% investis, je remonterai sur le pont si on redescendait sous les 3000 points.


Je suis en vacances jusqu’au 3 janvier, mais me consacre à l’analyse des valeurs pour préparer 2012 —> prochaine cible, LEGRAND le nouvel entrant au CAC40 – publication à mi-séance.