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AVIS FONDAMENTAL SUR LAFARGE

15H50


ANALYSE FONDAMENTALE RAPIDE DU TITRE LAFARGE

Cours du titre lors de la réalisation de l’analyse : environ 26.50 euros


UN GEANT AUX PIEDS D’ARGILE ?

 

Tout d’abord, je vous renvoie à la dernière analyse du titre, au 28 juillet 2011 : rien de nouveau sauf que je ne me suis pas risqué à acheter le cours des 35 euros, mon repère historique sur cette valeur qui souffre de la crise et de son endettement. Je me suis fixé un prix de 20 euros pour rentrer une première ligne, mais cela s’est avéré trop gourmand (plus bas vers les 22 euros) – il est difficile d’intervenir sur une action qui vient de péter des plus bas historiques (même cas sur GDF-SUEZ par exemple, ou CARREFOUR) : soit on accepte de vivre une perte latente importante, soit on travaille le titre sans relâche pour coller le plus possible au marché (voir la différence entre mes prix de revient sur GDF-SUEZ, travaillé un peu avant la chute des marchés, et CARREFOUR, mis en portefeuille sans opération ultérieure – vous avez le détail dans le résumé des opérations réalisés au PEA, à la fin de la dernière mise-à-jour).

16 milliards d’euros de chiffres d’affaires et 14 milliards d’euros d’endettement assorti d’une marge nette d’environ 5%, ce n’est pas pour rien que l’entreprise numéro un mondial du ciment se retrouve avec une valorisation de moitié son chiffre d’affaires (7.6 milliards d’euros) – le secter souffre bien évidemment de la surproduction engendrée par le crédit facile de ces dix dernières années (voire plus) – aujourd’hui, le groupe cherche à faire des économies pour éviter une future recapitalisation.

La taille de l’entreprise et ses positions stratégiques ont une valeur, mais comme dit précédemment, se placer sur un titre dans la phase où il casse son plus bas de plusieurs lustres, ce n’est pas évident.


J’estime que l’on pourra revendre à un équivalent de 35 euros à moyen terme, mais que toute rentrée en position devra tenir compte d’une future (éventuelle) augmentation de capital (gardez donc du cash spécialement bloqué pour cet aléa) – j’attendrai une possible chute vers 20 euros pour mettre un petite ligne en portefeuille, sinon je n’aurai pas de Lafarge (on ne peut pas tout avoir, et cette valeur n’entre pas dans la catégorie d’un investissement « père de famille » au vu de la santé de l’économie mondiale). Le bas de cycle n’est peut-être pas encore atteint, d’où ma prudence sur toutes les valeurs cycliques (Peugeot et Arcelor m’intéressent aussi, je les racheterai si le marché veut bien nous faire un plongeon sous les 2900 points au premier trimestre prochain).


Prochain RDV pour un avis rapide sur le titre PUBLICIS, puis avant dimanche soir, au gré de mes « envies », pour préparer la semaine prochaine (rapidos) et tirer les bilans 2011, avant une année 2012 qui devrait être aussi mouvementée que la précédente !