Un nouveau traité sans les citoyens …
Rappel de la tendance de décembre : objectif théorique à 3320/3340 à Paris (R1m*/gap), invalidation sous les 3040 points en clôture.
* Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’indicateur-prix point-pivot, cliquez ICI
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Points-clé valides pour le mois de décembre 2011
PP MENSUELS 12.2011
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S3m |
S2m |
S1m |
PPm |
R1m |
R2m |
R3m |
CAC40 |
2454 |
2624 |
2889 |
3059 |
3324 |
3494 |
3759 |
DOW-JONES |
10500 |
10866 |
11456 |
11822 |
12412 |
12778 |
13368 |
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22H28 LA TENDANCE POUR DEMAIN – analyse CAC40/DOW-JONES point-pivot pour le mardi 06.12.2011
Pour les nouveaux arrivants, merci de lire l’historique et les objectifs du blog NT
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VOS ACTIONS : MON AVIS SUR 57 VALEURS
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Points-clé valides pour la séance du mardi 6 décembre 2011
PP 06.12.11 |
S3j |
S2j |
S1j |
PPj |
R1j |
R2j |
R3j |
CAC40 |
3152 |
3168 |
3185 |
3200 |
3217 |
3232 |
3249 |
DOW-JONES |
11852 |
11937 |
12017 |
12102 |
12182 |
12267 |
12347 |
Les points-clé journaliers des actions sont à consulter ICI
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TENDANCES ET OPTIONS POSSIBLES POUR DEMAIN
Le mardi 6 décembre 2011 : Geithner à l’Elysée, seconde estimation du PIB de l’UE au troisième trimestre
NOUVEAU TRAITE EN EUROLAND, SANS LES CITOYENS
« Merkozy » a donc annoncé ce qui était attendu : on colle les anciens traités à la poubelle, on fait une règle d’or avec sanction pour les mauvais élèves, on presse le citoyen d’être vertueux, et on permet aux banquiers de s’affranchir de Bâle III, qui pourrait être assoupli. Des solutions de type « rustines sur chambre à air pourrie », qui semblent convenir au marché, à moins qu’il ne nous prépare un nouveau contre-pied d’avant ou d’après trêve des confiseurs. Je ne vais pas revenir sur mon avis en fondamental, qui rejoint bon nombre d’économistes indépendants tels F.Leclerc, P.Jorion : le risque systémique n’est pas écarté, la récession qui va arriver en Europe déséquilibre le château de cartes branlant de la mondialisation, on gagne du temps mais on laisse inchangé les conditions structurelles qui ont permis d’amener cette crise, et qui produisent leurs effets pervers sous-jacents.
La société civile acceptera-t-elle d’être spoliée pour sauver ce qui peut encore l’être, en attendant le prochain trou d’air (dans le pouvoir d’achat) ? Acceptera-t-elle la tendance longue, qui nous pousse à vraiment devenir des américains cette fois, dix ans après les « Twin-Towers » (chacun pour soi, l’Etat s’en va) ?
Les américains, fort de leur dollar, vont superviser le « boulot » de l’UE demain, puisque Tim Geithner sera à l’Elysée : comme chacun sait, l’un des pays les plus endettés au monde, celui-là même qui se tourne vers l’est pour le futur de son économie (voir la participation d’Obama au dernier sommet Asie-Pacifique), vient nous donner des leçons, on se croirait revenu au temps de l’après-guerre. Le problème, c’est que le monde a changé, il change tous les jours : les américains sont d’abord en train de se sauver eux-mêmes, en partie sur le dos de l’Europe (marché des changes, l’euro est une monnaie artificiellement chère comparé au dollar = compétitivité atteinte en Europe = alimente le mouvement des délocalisations, qui nous rendent esclaves des marchés puisque nous ne produisons plus assez de richesse industrielle. Du coup, on manque de cette sempiternelle croissance se décalant « ailleurs » – sans elle, la base de notre système capitaliste s’effrite – cette croissance, financée à haute fréquence par le crédit depuis plus de trente ans, est aujourd’hui en état d’overdose, ou de gangrène, comme on veut. Toujours est-t-il qu’il faudra moins compter sur l’accès libre au crédit dans les années à venir.
Ce changement drastique ne peut laisser place qu’à une décroissance dans les chiffres, mais pas forcément au plan du bien-être général. En France, sans industrie traditionnelle et sans investir suffisamment dans les métiers d’avenir (vision court-termiste), une relance économique sur les bases du système actuel ne pourra que donner encore plus de poids aux industriels émergents et aux économies occidentales qui nous prennent des parts marchés (Allemagne et USA : deux exemples pour illustrer —> Siemens VS Alstom, MC Do VS notre cuisine la meilleure du monde, en voie d’extinction sur son propre territoire d’origine, en croissance ailleurs, c’est dingue les moutons que nous sommes devenus !).
Le développement mondial de nos entreprises devient aujourd’hui prépondérant dans leurs valorisations boursières : en dehors de ce critère géographique incontournable, les sociétés européennes n’ont que peu d’arguments quant à rassurer sur l’avenir de leurs ventes dans les zones qui sont sinistrées par l’austérité. Il est donc hasardeux de prévoir le pire, les émergents étant capables de compenser une partie du gouffre, d’autant que le système peut être encore soutenu pendant une période indéterminée grâce à l’illusion créée par les planches à billets. Mais il faudrait à mon sens un miracle pour que tout reparte sans plus de destructions de valeurs (les pertes sèches non encore valorisées dans les bilans, les créances douteuses « oubliées »). Si les 50% de la Grèce, American Airlines, Dexia, et quelques dizaines de milliards de provisions dans le secteur financier, constituaient les seules destructions créatrices de cette « suite de crise », j’en serai surpris, à suivre …
LE BOSS PEU ENTHOUSIASTE APRES LA CLÔTURE DE PARIS
21h30 : le Boss nous refait le coup de vendredi, où il avait terminé sur le point-pivot journalier (12020) alors qu’il avait lévité toute la séance, échouant comme aujourd’hui sur la fameuse résistance des 12175/12200 points. A moins d’un retournement de la dernière demie-heure (scénario classique pour un pull-back après séquence baissière 20h00/21h30), on devrait terminer sous les 12100 points, sachant que seule la rupture des 11800 points en clôture invaliderait la tendance de très court terme en cours (haussière).
PEA : STRATEGIE INCHANGEE POUR DEMAIN
Je protègerai le gain enregistré sur Vivendi (prix minimum souhaité 17.30E) à partir du moment où l’indice touchera les 3220/3250 points (résistance technique + R2j 3230/35 + gap journalier 3242.84), ce qui n’est pas encore fait, puisque le CAC CFD s’échange à 3186 points vers 21h50. J’avoue me retenir pour ne pas clôturer l’année en soldant les 17% investis : cash en attendant les premiers jours de 2012, et quelques jours de rangement du bureau avec 15 jours de « suivi light » spécial Noël. Je me fais donc violence pour conserver ne serait-ce que cet investissement minimaliste, juste pour l’éventuelle montée spéculative qui sauverait les bilans des gestionnaires et des investisseurs du monde entier. Je ne la prévois pas, mais tant que les 11800 points sont en dessous des prix, ce serait anticiper que de vendre, alors j’attends mais sans acheter, en espérant ne pas être si peu chargé si c’est un scénario de hausse larvée qui devait s’installer durant plusieurs mois (modèle de avril 2009/avril 2010, le marché monte sous perfusion de la FED) … si c’était le cas, je devrai alors m’armer de patience pour revoir la rechute des prix des actions, à suivre dans les premières semaines de 2012.
ANALYSE RAPIDE POINT-PIVOT* POUR DEMAIN
22h05 : le DOW a réussi a rebondir vers les 12100 points dans les dernières minutes de cotations, et termine cette première séance de la semaine à 12097.83 (+0.65%), en plein sur la zone pivot jour valide demain (12102 = 12100/12105).
Analyse DOW-JONES : c’est neutre-baissier, mais de peu (12086 CFD à 22h20) – hormis nouveau contre-pied, l’avantage reste aux acheteurs, avec un support vers 12015/20 (S1j valide demain et zone de prix qui a repoussé les vendeurs vendredi et ce soir). En dessous, S2j serait la cible (11935/40). Comme on le voit, les 11800/11825 ne sont pas encore d’actualité : jusqu’à ce niveau, la baisse ne pourra être qualifiée que de « consolidation dans un mouvement haussier », faites donc gaffe et gérez au cordeau si vous choisissez de prendre des entrées à la vente à découvert …
Au dessus des 12110, la cible demeure identique (12180/12200), ce serait la troisième tentative, à ne pas vendre par anticipation, c’est la plus dangereuse – au delà des 12200, 11250/11270 serait l’ultime rempart avant un probable test des 12350/12370 (R3j/R1h) – je ne sais pas quelle sera l’attitude du Boss avant les journées du 8 et surtout du 9 décembre (fin du sommet de l’UE), mais je ne peux pas acheter cet environnement fondamental sponsorisé en tant qu’investisseur qui cherche avant tout à protéger son capital – quitte à faire comme en 2009 (dans les +10%), je resterai sous-exposé au PEA tant que le marché boursier sera soutenu artificiellement par les grands argentiers de la planète.