La semaine dernière, nous sommes donc partis en famille dans les Pyrénées, pour des vacances à la neige, et en l’occurrence, elle était là ! Sur les six jours, nous avons profité d’une belle journée, de deux demie-journées correctes, et le reste s’est passé sous les chutes de neige, avec le grand froid, et-ou le brouillard ! Au matin du dernier jour, comme c’est régulièrement le cas en montagne après la neige, le ciel s’est dégagé en commençant par les cimes : je n’oublierai pas de sitôt cette fin de matinée du 17 février, pour la beauté de sa mer de nuages.
Au dessus de cette mer de coton, on a une sensation bizarre de privilège, le privilège d’observer le monde qui n’appartient qu’à lui-même : nous sommes des grains de sable qui naviguons au gré des vents, et nous nous prenons pour des Dieux qui marchons sur l’eau.
NT au ski, devant l’océan de brouillard : c’est exceptionnel, je me publie sur le blog, camouflé par ma tenue de combat et ma protection oculaire – combinaison à la mode des années 1990 et simples lunettes Cébé – vous ne voyez pas mes skis, mais il est évident que je ne pratique pas le « parabolique » qui tourne tout seul, j’ai des planches Salomon des années 90, bien droites et longues de presque deux mètres – bon dimanche et à lundi matin, vers 8h30, pour commencer une nouvelle semaine.