Programme du jour : Yahoo, Johnson&Johnson, Coca-Cola – Accor, L’Oreal, Vetoquinol – indice des prix en juin (14h30), production industrielle (15h15)
CAC40 : 3875/80 PPj* 1er support – DOW CFD : zone 15500 à franchir pour viser les plus hauts historiques (15540/50)
*Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’indicateur-prix point-pivot, cliquezICI
7h35 :le contrat CAC CFD IG GROUPs’échange à 3878 points, tandis que le DOW CFD vaut 14484 points – pas de changement depuis hier, les indices restent bien orientés dans de faibles volumes, réagissant peu aux derniers chiffres publiés. La macro-économie nous donne toujours des signaux négatifs en Euro-Clownerie, et une faible amélioration de l’activité aux USA : depuis 2007/2008, la Vieille Europe s’enfonce avec sa nouvelle monnaie, et finance indirectement le mieux constaté aux USA. Il ne s’agit que de vases communicants dans un monde qui devrait voir sa croissance moyenne tomber sous les 4% puis s’approcher lentement du zéro, confirmant la fin d’une grande époque, celle des matières premières fossiles éternelles comme base de toute création de richesse (pécuniaire, mais de destruction nette de l’environnement, le PIB est obsolète, on aura l’occasion d’en reparler souvent). Cela ne veut pas dire que les multinationales vont couler, bien au contraire : la concentration des pouvoirs se poursuit, qu’il s’agisse de politique, de finance, ou de commerce. Tout va dépendre de l’orientation nouvelle (ou pas) de la consommation des masses face aux problèmes du siècle : serons-nous majoritairement « autruches » comme aujour’hui, ou une étincelle nous fera-t-elle basculer vers un autre mode de fonctionnement, impliquant une sortie vers un avenir durable mais aussi une transition plus violente ? Ce que je crois, c’est que le consommateur européen va rester sous pression durant plusieurs années, et qu’il ne participera pas au sauvetage de ses fournisseurs chinois ou indiens : la mondialisation reste déséquilibrée et soutenue par des politiques monétaires expansionnistes devant dangereuses, car porteuses d’effets pervers non-mesurables. En outre, le système bancaire européen reste en situation de faillite technique, refusant encore et toujours de prendre ses pertes, comme l’ont fait les américains dans la période 2007/2011 : on fera donc attention à ne pas s’investir dans des entreprises trop franco-européennes. Même si la qualité se paie cher, elle aura l’avantage de mieux tenir la distance sur le long terme, une période qui oblige l’investisseur à passer des zones de turbulences de façon régulière : prendre des paris spéculatifs impose d’accepter le niveau de perte associé (potentiellement élevé, comme le gain d’ailleurs). Quelque soit votre profil, il faudra accepter de travailler sur plusieurs supports, qu’il s’agisse de trading ou d’investissement. L’exemple du PEA, même travaillé dans de faibles volumes, montre que la diversification évite la volatilité de la valorisation : cette stabilité évite les grosses erreurs de gestion, qui se produisent le plus souvent lorsque les marchés dévissent.
Dans quelques jours, je commencerai à vous parler de diversification en trading : depuis le mois d’avril, je travaille sur une stratégie simple mais manuelle sur le forex, prise de position sur l’UT heure (objectifs entre 25 et 100 pips) – je suis passé en période de test mi-juin. Après 12 séances de tests, 9 jours de gains et 3 jours de pertes pour 1079 pips et 123 opérations – gestion au « temps passé » avec stop-gain, une seule position par paire dans 80% des cas, passage des ordres entre 6h00 et 7h30 avec stops et limites (types d’ordres, en fonction de chaque configuration : au marché, à déclenchement, limités).
PEA, RAPPEL D’HIER SOIR : SITUATION DU COMPTE AU 12/7/2013 (GESTION, HISTORIQUE, ORDRES PROGRAMMES POUR LE MOIS DE JUILLET), cliquezICI
Traders Mag a publié un article NT dans son numéro d’ avril 2013, simple et compréhensible au niveau de la totalité des personnes tentées par la bourse : pour lire l’article et l’ensemble du magazine virtuel, cliquez ICI