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Ode à la vie près de nos racines

Dimanche 22 décembre 2013, 8h53

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Image du PEA au 20.12.2013

Positions des sélections de valeurs 2013/2014

Préparation de la semaine prochaine et de la séance de lundi


VIVRE LOIN DU PARADIS ARTIFICIEL DE LA GRANDE VILLE

Préambule : pour les « nouveaux » qui liraient cette page, je précise que je suis né en banlieue parisienne et que j’ai habité Paris. J’ai quitté cette région en 1996 et si c’était à refaire, je le referai !


Enseignes lumineuses, panneaux 4 par 4. A104, 86, périphérique, N118. Immeubles serrés, arbres clairsemés, vitesse limitée, espace contrôlé, amende assurée. Files d’attente, mines défaites et 4X4 arrêtés. Feux tricolores et particules fines, tu respires le bonheur de la cité des abondances. Epiceries fines aussi, mais grossiers centres commerciaux, envahisseurs, importateurs. Des banlieues grises et sans âme, on va au parc promener le gamin ou on fait un tour à Rosny. Des ronds-points sans points de vue, à l’horizon du béton. Des métros, des trains et des bagnoles. Des routes, des grandes routes, des autoroutes, des bretelles, des ponts et des parkings. Des avions qui montent et qui descendent, des gens qui vont et qui viennent par millions, se croisant sans se voir. Et des camions, des moyens, des petits et des géants, de la fumée grise et noire qui remplit tes poumons. Du bruit, du brouhaha, du vacarme. Des travaux, des grues et des engins, une nouvelle tour sort de la terre, tu ne verras plus montmartre de ton balcon. Plus de troquets mais des Fast-Foods, plus de bistrots mais la télé et ton facebook. Et des i-pods avec casques design, des i-pads et des i-phones partout. Tu ne tiens plus la main de ta copine, tu tiens tes machines, tu les caresses, tu les fais vibrer et elle te font vibrer, tes sens lui sont réservés, tu vis seul à travers elles. Des têtes baissées sur des écrans, les lever ça vaut plus la peine tellement c’est moche, tu bascules dans le monde virtuel qu’on te vend, oh l’enfant du XXIème siècle.


Ici, chez moi, on lève la tête naturellement, on voit du bleu, du vert et du brun dans ce paysage d’hiver tarnais, la terre nourricière qui se prépare pour l’an prochain, la forêt qui s’endort pour mieux renaître au printemps. Tout ce qui gâchait mes journées lorsque je vivais en ville a disparu, mes sens ont retrouvé le sourire. Alors, j’inspire à fond, j’écoute le silence et je lève les yeux, je mesure mon bonheur … il y a certes quelques routes et du bitume mais quasiment pas de bagnoles … pas de ronds-points, pas de feux, pas de radars, pas de gendarmes, rien de rien sauf quelques tracteurs et des rares habitants qui résistent encore à la désertification des campagnes … elles mériteraient pourtant de se repeupler. Nos racines ne sont pas dans le béton : plantez-y une graine, et vous verrez que vous n’obtiendrez rien. Elles viennent d’un sol fertile. Préserver la terre pour garder nos racines, cela me semble essentiel, pas vous ?

J’aime faire la promotion de ce que je considère comme la vraie vie, celle qui mène à une certaine forme de bonheur, et cela n’empêche pas d’être connecté, ce n’est pas le moyen-âge, c’est tout simplement BEAU.


campagne tarnaise dec2013

brume matin dec2013

L’événement de ce dimanche matin : exceptionnellement, la famille va m’accompagner au marché ce matin, c’était un deal négocié. Cà va chambrer chez mes fournisseurs habituels !

A demain matin pour de nouvelles aventures boursières, mais bien-sûr très « light », sauf si le Boss se mettait à consolider fortement, ce qui serait suprenant.