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L’expérience, c’est fondamental

Février 2011

Partage de l'expérience, ce bien précieux

PREAMBULE :

En mars prochain, dix ans auront passé depuis l'achat de ma première action en mars 2001, au guichet de ma banque de village 🙂 même si j'ai du interrompre l'investissement actif, autant pour des raisons personnelles (2002 à 2004 : chômage, échec boursier classique et nouveau-né à la maison, c'était le dernier tournant !) que "professionnelles" (le rebond avec la réussite relative de NT, gamin dans une main, souris dans l'autre), je suis en mesure de vous faire partager mon expérience des cinq dernières années, à plein temps entre bourse et gestion de foyer, et aussi des cinq première, entre travail salarié et travail boursier personnel.
Je commence ainsi une série de petits paragraphes, lisez-les et imprimez-les dans votre cerveau, c'est le seul moyen qu'une expérience soit utile, et c'est rare qu'un débutant ou autodidacte aveugle (comme je l'étais) en sache profiter, cela quelque soit son appartenance sociale, du balayeur au PDG, les mêmes maux produisent les mêmes pertes, ça parait difficile à croire mais ce n'est que la stricte vérité.

Les principales expériences à transmettre sont donc 1/ simplement mon vécu et mes rencontres (5 ans à parler bourse avec mes clients chefs d'entreprises dans l'automobile, et 5 ans à échanger sur la bourse au travers d'internet) 2/ vous indiquer les pièges et les facilités que nous donnent certaines configurations graphiques simples, avec un repère point-pivot, facile à comprendre et d'une belle efficacité pour qui pose ses stops et accepte les échecs (rien ne fonctionne à 100%, c'est comme dans la vie, on perd toujours à un moment donné, l'accepter est le premier pas à réaliser, mais si, mais si, on y arrive) 3/ vous donner des "trucs" récurrents en fonction du moment de la journée.

1/ LE BRUIT :

Justement, en voyant les prix tomber dès l'ouverture de 9h00, j'ai eu l'idée d'écrire cet article : "LE BRUIT" est un concept boursier largement développé par Trading 2.0, sachant que certains traders que j'ai pu croiser par ailleurs, ont fait du bruit leur spécialité. Sans entrer dans des détails inutiles, sachez que les minutes suivant les ouvertures de séance (8h00 pour le contrat future CAC, 9h00 pour le CAC cash, et 15h30 pour le DOW cash, je ne regarde pas d'autres indices) sont qualifiées de bruit et non représentatives de ce qu'il va se passer ensuite.

A Paris, le bruit dure jusqu'à 9h30, vient ensuite l'horaire stratégique 9h30/9h35, qui confirmera ou infirmera le bruit de la première demie-heure.

A New-York, le bruit ne dure que 10 minutes, l'horaire stratégique arrivant à 15h40/15h45 – prenez un graphique à hier sur le DOW cash et regardez le démarrage 15h40 en ut une minute, typique d'une HS virulente, c'est elle qui nous avait conduit à l'objectif 1 des 12160/12165 (S1j d'hier) après cassure des 12200 points.

Il ne s'agit donc que de mettre en garde les opérateurs : dans le bruit, pas de conclusion hâtive, on attend les horaires stratégiques avant de conserver ou de couper une position en cours, on décide du sens définitif choisi pour cette première opération, au plus tôt à 9h31 ou à 15h41 (tout du moins, c'est ma façon de procéder).

9h40 : HS positive après une première demie-heure mouvementée, avec chute sous 4075 mais arrêt du mouvement autour des 4070 pour revenir vers 4080 – cela permettait de couper un short en cours, ou de rentrer à l'achat à 9h34 au mieux,  objectif la résistance naturelle des 4095 à franchir pour atteindre l'objectif 1 des 4115 points. Prochain point chaud à 10h00, le PPj est de nouveau support (4080) …

LE BRUIT, un sacré adversaire, comme l'illustre bien cette première partie de journée.

2/ LES OSCILLATIONS SUR SUPPORTS ET RESISTANCES MAJEURS

Quelque soit l'horizon de temps sur lequel on travaille, du plus court (UT 1mn) au plus répandu chez les investisseurs particuliers (UT jour), nous avons tous été confrontés aux oscillations, qualifiées par certains de "faux départs", aussi de "bruit", on l'appellera comme on veut : ce laps de temps, qui peut durer d'interminables minutes pour le scalpeur, et d'interminables semaines pour l'investisseur de moyen terme, est ravageur pour les nerfs. Il matérialise la rencontre de volumes plus importants sur des niveaux ou des zones de prix connus de tous, susceptibles d'être le préambule à un nouveau mouvement : soit continuation du précédent, soit pull-back. Prises de bénéfices, ordres d'entrée dans les deux sens se bousculent de part et d'autre du prix que la plupart des traders ont marqué en rouge sur leurs graphes. 4100/4110 zone PPj a été franchie rapidement en ce 15 février (il est 11h05), mais sans confirmation après la première heure de cotation, Ainsi le Boss (DOW CFD) a échoué au premier impact sur les 12260 PPj cash qui sera valide à partir de 15h30, c'était mon point de repère pour valider une poursuite du mouvement à Paris après 10h00 – pas de confirmation = si l'on mène une stratégie d'achat dans la tendance de fond haussière, on achètera au plus haut à 4106 sur le CAC (pile point-pivot devenu support après le bond de la première heure), stop sous 4100 au plus serré, sinon sous le plus bas du jour, idéalement sous 4080 au plus large, objectif 1 4120/25 R1j frôlée tout à l'heure, puis 4135 points avec 14h30 à passer en position (gestion des stops, le plus ardu) – je dirais que le timing (11h05) n'est pas des meilleurs, alors que le DOW n'a encore rien confirmé (12254 CFD).

C'est l'expérience qui me permet de qualifier le contexte général chaque matinée, et qui m'a fait écrire qu'acheter vers les 4113 points n'était pas forcément la meilleure solution (article de 9h58) tant que le DOW pointait sous PPj : soit on protégeait les gains d'éventuels achats sur repli (4090/4080), soit on vendait la résistance 12260, uniquement pour un scalp sur 1er impact PPj du matin – le trend est haussier depuis 9h08, donc on vise un scalp pour démarrer et on se retire en attendant les premiers signaux en provenance du Boss.

(suite au fil des semaines)